Comment coacher une personne qui refuse de travailler en équipe ?

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“Seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin.” – Proverbe africain.

Pourtant, certains individus peinent à embrasser l’esprit d’équipe, une réalité complexe que nous explorons ici.

Décoder le dilemme de la collaboration

Selon une étude de Forsyth (2018), la résistance à la collaboration pourrait provenir de différentes sources telles que la méfiance, la crainte de perdre son individualité, ou un manque de compétences sociales. Il est crucial de cerner la cause du refus avant de pouvoir établir une stratégie adéquate.

Lumière sur les objectifs et les bénéfices

West (2012) souligne l’importance de mettre en exergue les avantages de la collaboration tels que le partage des responsabilités et des idées, l’opportunité d’acquérir de nouvelles compétences et le sentiment d’appartenance. Fixer des buts précis, comme contribuer à une réunion ou proposer un concept, pourrait encourager l’individu à s’impliquer.

Favoriser l’épanouissement des aptitudes sociales

Les aptitudes sociales, comme la communication, la collaboration et la résolution de conflits, sont indispensables pour une équipe efficace, comme le note Hackman (2002). En accompagnant l’individu à développer ces compétences, on facilite son intégration à un contexte de collaboration.

Encouragement et feedback constructif

Locke & Latham (2006) indiquent que le feedback constructif et l’encouragement sont des outils puissants pour stimuler la motivation et la persévérance. La reconnaissance des efforts individuels pour l’intégration à l’équipe renforce l’envie de continuer sur cette voie.

Respecter l’individu et ses choix

Cependant, il est essentiel de respecter les choix individuels et de comprendre que le coaching ne convient pas à tout le monde. Si malgré tous les efforts, la personne persiste à se soustraire à la collaboration, il convient d’explorer d’autres pistes de support.

Adapter et faire preuve de flexibilité

Comme le souligne Smither (2011), un bon coach respecte les choix de l’individu et adapte sa méthode selon les besoins. L’ouverture et l’empathie sont essentielles, et en cas de doute, il peut être utile de demander l’avis d’autres experts.

Conclusion

Bien que le proverbe africain “Seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin” souligne le pouvoir de la collaboration, il convient de noter que l’adoption de l’esprit d’équipe n’est pas une évidence pour tous. La résistance peut découler de diverses raisons, nécessitant une approche personnalisée et empathique. Il est primordial de mettre en avant les bénéfices de la collaboration, de favoriser le développement des aptitudes sociales, d’offrir des encouragements et un feedback constructif, tout en respectant le choix individuel.

L’intégration à un groupe demande du temps et de la patience. Pour surmonter le dilemme de la collaboration, il convient d’être à la fois un leader, un coach et un mentor, en ajustant continuellement notre approche en fonction des besoins de l’individu. Ainsi, nous pourrons non seulement aller plus loin, mais également faire en sorte que chacun se sente valorisé et investi dans le voyage.