L’approche compassionnelle du changement utilise une zone cérébrale différente, une zone qui ne génère pas de souffrance et qui ne comporte pas les risques inhérents au surmenage. Au lieu de tenter de surmonter les problèmes en les combattant, la compassion est utilisée pour comprendre les raisons de l’existence des difficultés et comment elles arrivent à exercer un pouvoir immuable sur nous.
Introduction
Lorsqu’il s’agit de créer du changement, notre réflexe est souvent de “faire plus d’efforts”. Travailler plus longtemps, se critiquer pour nos échecs… Mais si cette méthode ne fonctionne plus, si elle mène au stress, à la maladie, à l’anxiété, à la dépression et au dégoût de soi, quel en est le prix ? Une approche radicalement différente, basée sur la compassion, offre une alternative sans ces conséquences destructrices.
Pourquoi les approches non-compassionnelles échouent-elles à long terme ?
Faire face à nos pensées et comportements problématiques par le combat est une stratégie familière mais inefficace. Que ce soit dans la lutte contre l’obésité, contre la dépendance, ou même dans la “guerre contre le terrorisme”, les recherches montrent que la confrontation directe mène à des échecs, augmentant parfois le problème initial. Au lieu de cela, accorder de l’attention à ce que nous réprimons, craignons et nions en nous nécessite une perspective radicalement différente, exploitant notre capacité innée à la compassion et à la gentillesse.
Le fondement scientifique d’une approche compassionnelle du changement
La compassion active la partie du cerveau liée à l’attention portée aux autres, impliquant affection, amour, chaleur. Nous sommes doués pour l’appliquer au service des autres, mais il nous faut apprendre à l’utiliser pour nous aider nous-mêmes. Cela requiert moins d’effort et plus de soin, de gentillesse, et d’auto-apaisement. Cela peut prendre du temps pour devenir notre nouveau réflexe, mais c’est une méthode prometteuse pour le changement.
De bonnes nouvelles
La bonne nouvelle, c’est l’efficacité de cette méthode, particulièrement pour créer du changement quand tout semble avoir échoué. Elle ne cause pas de douleur comme le fait l’auto-critique, et améliore la santé plutôt que de la détériorer. La science derrière l’utilisation d’une approche compassionnelle est solide, et il est crucial d’éveiller la conscience à cette compétence sous-utilisée.
Conclusion
En fin de compte, adopter une approche compassionnelle pour le changement n’est pas seulement une alternative douce; c’est une stratégie profondément efficace et scientifiquement soutenue. Elle nous permet de naviguer dans les défis de la vie avec une gentillesse qui commence par nous-mêmes. C’est une invitation à reconsidérer notre façon de créer du changement, en privilégiant l’amour et la compréhension sur la lutte et l’effort.