Impostures du coach : démêler le vrai du faux dans l’accompagnement

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La figure du coach, souvent perçue comme un guide infaillible, navigue entre réalités et perceptions erronées. Cet article vise à explorer les nuances de la relation coach-coaché, soulignant l’importance de distinguer le partage d’expériences de l’imposition de vues. En se focalisant sur l’approche du leader coach, nous dévoilerons comment l’équilibre délicat entre conseil et autonomie forge des interactions plus enrichissantes.

Introduction

“La plus grande illusion est de croire que nous possédons toutes les réponses.”

Cette pensée résume l’essence de la philosophie agile dans le coaching. Le rôle d’un coach, souvent idéalisé, est sujet à de nombreuses interprétations. Parmi celles-ci, l’imposture du coach qui prétend détenir toutes les solutions. Cet article explore la réalité du coaching, mettant en lumière l’importance de présenter son point de vue sans pour autant éclipser le processus d’apprentissage du coaché.

Présenter son point de vue

L’art de partager son opinion sans imposer sa vision est crucial dans la dynamique coach-coaché. Un exemple pertinent illustre cette approche : imaginons Jordan, confronté à un dilemme professionnel. Une opportunité d’avancement se présente, tentante sur le papier mais éloignée de ses compétences centrales et de ses passions. Face à cela, un leader coach pourrait intervenir en disant : “Jordan, je vois que cette opportunité t’excite, mais rappelle-toi l’importance de rester aligné avec tes valeurs et tes passions. Comment penses-tu que ce rôle s’aligne avec ce qui est vraiment important pour toi ?”

Cet exemple montre le coach encourageant Jordan à réfléchir à ses propres valeurs et à l’alignement de l’opportunité avec ces dernières. Le coach ouvre un espace de dialogue sans conclure la discussion, stimulant ainsi la réflexion et l’autonomie de Jordan, éléments fondamentaux pour un développement personnel et professionnel durable.

L’équilibre entre guidance et autonomie

Le véritable défi pour le coach réside dans la capacité à équilibrer guidance et autonomie. La philosophie agile, en mettant l’accent sur l’adaptabilité et la collaboration, fournit un cadre idéal pour cela. Le coach doit savoir quand intervenir avec son expertise et quand laisser le coaché explorer et apprendre de ses expériences. Cet équilibre favorise une relation de coaching fondée sur la confiance et le respect mutuels, où le coaché se sent valorisé et compétent.

Conclusion

Les impostures du coach découlent souvent d’une méconnaissance ou d’une application erronée de la philosophie agile dans le coaching. Reconnaître que la véritable valeur d’un coach réside dans sa capacité à guider sans imposer permet de démystifier ces fausses perceptions. En encourageant l’autonomie, en partageant des perspectives sans préjudice, et en équilibrant soutien et liberté, le leader coach maximise le potentiel de développement du coaché. La clarté de cette approche réside dans son humanité : reconnaître que nous sommes tous en apprentissage continu.